Nous venons d’apprendre que Richard Gallardo, Luis Hernandez et Carlos Requena, trois dirigeants syndicaux de l’Etat d’Aragua, au Venezuela, ont été assassinés. Les militants de la campagne internationale Pas touche au Venezuela ! tiennent à exprimer leur plus sévère condamnation de ces assassinats, qui constituent une attaque contre la classe ouvrière d’Aragua et de tout le Venezuela.
Ces crimes sont la preuve que les assassinats politiques sont une menace réelle contre le mouvement révolutionnaire vénézuélien. Ils sont encouragés par l’impunité dont bénéficient les criminels contre-révolutionnaires qui les organisent et les financent. Il ne fait aucun doute que les progrès limités de la contre-révolution, lors des récentes élections régionales, ont renforcé la confiance des gangs fascistes, comme on le voit dans un certain nombre d’Etats où la réaction a remporté les élections. Les trois camarades assassinés sont les premières victimes de cette offensive des gangs contre-révolutionnaires. Le but de ces derniers était de décapiter le mouvement syndical, dans l’Etat d’Aragua, en éliminant ses dirigeants les plus en vue. Ceux qui profitent de ces crimes sont les capitalistes d’Aragua et du Venezuela, contre lesquels les trois camarades luttaient depuis des décennies. Mais les travailleurs d’Aragua, qui dans tout le pays sont connus pour leur grande combativité, ne se laisseront pas intimider – et doivent continuer de s’organiser pour mener la lutte que dirigeaient Richar, Luis et Carlos.
Pas Touche au Venezuela ! exige que les auteurs et commanditaires de ces crimes soient arrêtés et jugés. Dans le même temps, la classe ouvrière vénézuélienne doit mettre sur pied des comités d’auto-défense, dans les entreprises et les quartiers, pour faire face aux menaces de la réaction, qui est prête à assassiner des travailleurs vénézuéliens pour sauvegarder son pouvoir et ses privilèges. Plus que jamais, il est indispensable que les travailleurs organisent l’occupation des entreprises, en prennent le contrôle et mettent un terme à la propriété privée des moyens de production. Le meilleur hommage que nous puissions rendre aux trois camarades assassinés, c’est de poursuivre la lutte pour la victoire de la révolution socialiste, à laquelle ils ont consacré toute leur énergie.