Hier, 9 avril, la présidence de l’université de Nanterre a fait intervenir deux sections de CRS, dans un amphithéâtre, pour en expulser violemment une centaine d’étudiants réunis en Assemblée Générale. Sept étudiants ont été arrêtés. Six sont encore en garde à vue, dont notre camarade Andréas Coste et le camarade Victor Mendez (photo ci-dessous). Il est clair que les arrestations ont «ciblé» des animateurs du mouvement sur la fac.
Les étudiants arrêtés ne sont coupables d’aucune violence. La violence, qui a choqué les étudiants et le personnel présents, était entièrement du côté des CRS. De nombreuses vidéos, tournées au moment des faits, suffisent à le démontrer.
Cette répression et ces arrestations visent à briser la mobilisation légitime contre la loi ORE, mais elles auront l’effet inverse: aujourd’hui, sur la fac de Nanterre, l’AG réunit plus de 700 personnes (photo de l'article). C’est la plus importante, sur cette fac, depuis le début du mouvement.
Nous exigeons la libération immédiate des six étudiants arrêtés hier. Bien sûr, aucune poursuite ne doit être engagée contre eux. Nous appelons les étudiants de Nanterre et d’ailleurs à répondre à la répression par une mobilisation encore plus massive – contre la loi ORE et contre toute la politique réactionnaire du gouvernement. Dans le même temps, les organisations syndicales et politiques du mouvement ouvrier doivent réagir fermement – et mobiliser – contre les violences policières qui se multiplient, à travers le pays, à l’encontre des étudiants.
Libérez nos camarades!
Contre la répression: mobilisation!
Etudiants, salariés: tous en lutte avec les cheminots!