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Au Brésil, le gouvernement de Bolsonaro est fracturé, traversé par des scissions et des crises. La classe dirigeante est désespérément divisée sur la gestion de la pandémie de coronavirus et face à l’effondrement économique auquel le pays est confronté. Article publié le 24 avril 2020 par Esquerda Marxista.

Quoique le COVID-19 ait pris par surprise les gouvernements dans le monde entier, c’était un accident qui ne demandait qu’à se produire. De même que le chaos économique et social provoqué par la pandémie a été préparé dans la dernière période, le capitalisme a depuis longtemps jeté les bases d’un désastre sanitaire de cette ampleur.

La pandémie de coronavirus est un tournant de l’histoire mondiale. L’économie mondiale encaisse coup sur coup. Les systèmes de santé des pays capitalistes les plus avancés sont complètement dépassés, résultat de décennies d’attaques contre les conditions de vie de la population. L’horreur et l’inefficacité du capitalisme apparaissent au grand jour, même dans les pays où les populations jouissaient jusqu’alors d’une existence plus ou moins civilisée.

« Aie confiance dans le fait que l’histoire jugera les événements et que tu n’auras jamais à rougir de ce qu’a fait ton père. Surtout, ne devient jamais une de ces personnes qui ne font que critiquer mais qui ne vont jamais jusqu’au bout leurs actes. Ces gens sont hypocrites et lâches, car ils n’ont pas la force de concilier leurs actes avec leurs idées. Je te souhaite d’avoir beaucoup de courage. Préserve fermement en toi la conviction que la vie est merveilleuse. Sois positif et sache que la révolution triomphera toujours ». (Extrait de la dernière lettre de Valery Sabline à son fils, écrite peu avant son exécution).

La COVID-19 a entrainé des fermetures, des interdictions de circuler et des pénuries de matériel médical et de nourriture dans le monde entier. Cependant, à un endroit dans le monde, c’était déjà la norme bien avant la pandémie : la bande de Gaza. Déjà soumise à d’énormes restrictions et pénuries depuis le début du blocus il y a 13 ans, Gaza doit désormais faire face à la COVID-19.

Le texte ci-dessous est la traduction de notes manuscrites (en russe) de Trotsky. Elles datent de décembre 1928 – selon Pierre Broué – et n'ont jamais été publiées du vivant de leur auteur. La version que nous proposons ici s'appuie sur celle publiée par Pierre Broué dans son édition des Œuvres de Trotsky.

Le COVID-19 a entrainé des fermetures, des interdictions de circuler et des pénuries de matériel médical et de nourriture dans le monde entier. Cependant, à un endroit dans le monde, c’était déjà la norme bien avant la pandémie : la bande de Gaza. Déjà soumise à d’énormes restrictions et pénuries depuis le début du blocus il y a 13 ans, Gaza doit désormais faire face au COVID-19.

Le dernier discours de Macron l’a confirmé : sa priorité n’est pas de sauver un maximum de vies humaines, mais de sauvegarder les profits des capitalistes. Ce qu’il a annoncé est uniquement motivé par la défense des intérêts matériels de la classe dirigeante. Le Medef s’en est d’ailleurs félicité.

Ces derniers jours, nous assistons à une dangereuse escalade dans les menaces et les provocations de Washington contre le Venezuela. Le ministère américain de la Justice a accusé le président Maduro et d’autres hauts fonctionnaires vénézuéliens de fausses accusations de trafic de drogue, entre autres choses. Le ministère des Affaires étrangères des Etats-Unis a offert des récompenses montant jusqu’à

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Il y a plus de dix ans, au plus fort de la crise de 2008, la Chine a sauvé le capitalisme mondial, notamment grâce à un plan de relance de plus de 500 milliards d’euros. Sans ce « stimulant », et sans l’énorme demande en matières premières et de marchandises importées qu’il a suscité en Chine, la crise aurait basculé dans la Dépression.

Depuis la mi-mars, l’Education nationale est supposée assurer la continuité pédagogique pour près de 12 millions d’élèves du primaire et du secondaire. Loin de la préparation minutieuse vantée par le ministre Jean-Michel Blanquer, la continuité pédagogique a en réalité été mise sur pied dans un mélange d’approximation et d’improvisation. Cela a plongé élèves et personnels dans la plus grande confusion tout en renforçant les discriminations sociales.

Du fait de l’épidémie, le secteur du BTP est frappé par un ralentissement brutal de son activité. Les entreprises du bâtiment sont confrontées aux difficultés d’approvisionnement, à un nombre croissant de travailleurs malades, ainsi qu’à l’absence cruelle de protections.

Le cynisme de la bourgeoisie n’a pas de limites. Il atteint tous les domaines, même les plus macabres, comme celui des pandémies. Sous le capitalisme, l’existence de maladies peut rapporter de l’argent, massivement. Ces dernières années, alors que les services de santé ont été détruits par les politiques d’austérité, des investisseurs ont empoché des sommes colossales d’argent public en spéculant sur les pandémies. Depuis 2017, la Banque mondiale leur permet d’acheter des obligations qui peuvent rapporter jusqu’à 11 % d’intérêts par an, sous prétexte de lutte contre les pandémies dans les pays pauvres, notamment. Si une pandémie se déclare, ils perdent leur mise. Mais tout est prévu,

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