French

Le 13 juin, une grève a été lancée en Equateur par la Confédération des nationalités indigènes de l’Equateur (CONAIE). Celle-ci réclame notamment le blocage des prix du carburant, des biens de première nécessité, et la fin des politiques de privatisations. Ces demandes sont en contradiction directe avec les « recommandations » du Fonds Monétaire International, comme avec la politique du gouvernement de Guillermo Lasso.

La lutte des classes s’intensifie en Grande-Bretagne, où les cheminots sont en grève. La presse de caniveau crie à la « guerre de classe ». Et pour une fois, elle a raison. Voici la traduction d’un article publié par nos camarades de Socialist Appeal, la section britannique de la TMI.

Depuis le 13 juin, l’Equateur est balayé par une mobilisation révolutionnaire. Des dizaines de milliers de personnes se mobilisent à travers tout le pays, de la région côtière à l’Amazonie en passant par les Andes, à l’appel de la Confédération des Nationalités Indigènes de l’Equateur (CONAIE). Alors que des grèves ont éclaté dans les transports ou encore dans l’industrie pétrolière, des masses d’Equatoriens, indigènes ou non, ont répondu à l’appel de la CONAIE et ont marché sur la capitale Quito.

Avec 50,48 % des voix, Gustavo Petro et Francia Marquez ont remporté la course à l’élection présidentielle colombienne contre le démagogue de droite Rodolfo Hernandez. L’importance historique de la victoire de Petro, Marquez et du Pacto Histórico ne peut être sous-estimée. Gustavo Petro est devenu le premier président de gauche de l’histoire de la Colombie. Sa présidence représente un tournant dans la lutte des classes d’un pays où l’oligarchie capitaliste agit en bourreau en toute impunité.

Une fois de plus, les résultats du deuxième tour d’une élection législative s’écartent très nettement des « projections » publiées par les sondeurs, en amont du scrutin. Aucun n’avait anticipé un aussi mauvais résultat pour LREM, qui manque la majorité absolue de 43 sièges. Et pour cause : aucun n’avait anticipé le résultat du RN, qui entre en force à l’Assemblée nationale (89 sièges). Les deux faits sont liés : face au RN, les candidats de LREM ont perdu beaucoup plus de duels que « prévu ». Mais la NUPES, elle aussi, en a perdu davantage qu’anticipé, face au RN.

Depuis quelques semaines, des manifestations spontanées surgissent en Iran. L’inflation, atteignant 300% pour certaines denrées de base, associée à la fin des subventions alimentaires, cause beaucoup de remous. Ces manifestations se sont même transformées en soulèvements, touchant une centaine de villes à travers le pays.

Le week-end du 21 mai 2022, les marxistes de La Riposte socialiste/Fightback ont tenu leur plus grand congrès à ce jour. Plus de 280 personnes de sont déplacées jusqu’à Toronto depuis des dizaines de villes, ce qui témoigne de l’expansion impressionnante de l’organisation au cours des deux dernières années. Alors que le découragement règne au sein de la gauche canadienne, l’ambiance de ce congrès était au contraire dominée par l’enthousiasme et l’optimisme. Les marxistes avancent!

La NUPES suscite l’adhésion de millions de jeunes et de travailleurs. Ils considèrent cette alliance électorale comme la seule possibilité de battre la droite aux élections législatives – ou, au minimum, comme un bon moyen de renforcer l’opposition de gauche au sein de la prochaine Assemblée nationale, et en particulier le groupe parlementaire de la FI.

Rosa Luxemburg fut une brillante militante et théoricienne du marxisme révolutionnaire. Elle a joué un rôle clé dans la lutte contre la dégénérescence opportuniste de la social-démocratie allemande [1], ainsi que dans la fondation du Parti Communiste allemand (KPD). Cependant, après son assassinat, certains de ses écrits ont été utilisés – par des adversaires du marxisme – pour donner une fausse interprétation de ses idées. Aujourd’hui encore, des réformistes, des anarchistes et des libéraux se revendiquent d’un « luxemburgisme » fictif, dont ils font une arme contre les idées et les méthodes du bolchevisme.

Nous savons tous que nous sommes censés recycler le plastique. On nous apprend les trois R à l’école, à la maison et au travail : « Réduire, Réutiliser, Recycler ». Dès le plus jeune âge, nous apprenons à séparer les plastiques des déchets en nous fiant sur le logo triangulaire et à sortir le bac bleu sur le trottoir une fois par semaine, car cela permet de combattre la pollution, en particulier celle des océans. On nous apprend que nous pouvons tous faire partie de la solution, à condition de recycler.

Une nouvelle bombe vient de secouer le monde déjà polarisé de la politique et de la lutte des classes aux États-Unis. Une fuite d’une ébauche de décision rédigée par le juge Samuel Alito au nom de la majorité de la Cour suprême révèle que cet organe réactionnaire se prépare à invalider Roe v. Wade. Cet arrêt historique de 1973 avait déclaré que la Constitution américaine protège la liberté d’une femme enceinte de choisir de se faire avorter sans restriction gouvernementale excessive. Aujourd’hui, une partie de la classe dirigeante américaine cherche à couper court à la lutte des classes grandissantes en fomentant une soi-disant « guerre culturelle ». Pour ce faire, elle s’apprête à

...

« Les conditions économiques avaient d’abord transformé la masse du pays en travailleurs. La domination du capital a créé à cette masse une situation commune, des intérêts communs. Ainsi cette masse est déjà une classe vis-à-vis du capital, mais pas encore pour elle-même. Dans la lutte… cette masse se réunit, elle se constitue en classe pour elle-même. Les intérêts qu’elle défend deviennent des intérêts de classe. » -Karl Marx, 1847

Depuis la fin du mois de mars, des manifestations massives secouent le Sri Lanka. Elles réclament la démission du président Gotabaya Rajapaksa et de son frère, le premier ministre Mahinda Rajapaksa. Ni la répression, ni l’instauration d’un couvre-feu n’ont dissuadé le peuple de descendre dans la rue.